Mes premiers pas, croire en ses rêves !

Noël et sa magie ! Noël et ses rêves d’enfant ! Les paillettes les guirlandes, les rues s’habillent et les couleurs ravissent nos yeux et illuminent avec, notre part d’enfant. C’est le moment de se connecter à son enfant intérieur, y a t’-il des rêves que tu avais enfant et que tu ne t’offres pas ? Croire en ses rêves…

J’étais au téléphone avec une amie qui me dit « Ce que j’ai envie de faire en terme de métier n’existe pas, alors je ne sais pas ce que je vais faire. Je vais surement reprendre mon travail même si je ne l’aime pas». 

Ces phrases me replongent dans les débuts de l’aventure fly yoga. Mon aventure de dépassement de moi-même à travers la construction de la méthode que vous connaissez de près ou de loin. 

Nous sommes loin mais j’ai envie de vous faire une confidence, vous sentir plus proche de mon histoire pour vous transmettre ce qui anime la méthode fly yoga dans les profondeurs. C’est une méthode qui va bien au delà des mouvements certes esthétiques et ludiques dans le hamac. C’est une histoire de sens, une aventure de dépassement et de libération.

Je me souviendrai toujours de lorsque je suis rentrée de mon rdv pole emploi les larmes aux yeux et désespèrée. La conseillière a refusé de soutenir mon projet de création d’entreprise autour du bien-être et m’a imposée de rester dans la recherche d’emploi en finance car dit-elle le secteur financier regorge d’offres d’emploi. Tous mes rêves s’effondraient ce jour là. J’ai donc cedè et j’ai repris un emploi à la défense à Paris. Et c’est comme cela que je quittais ma campagne verdoyante de Franche-comté pour me retrouver dans l’effervescende de la ville de Paris. Quand j’ai fini mes études j’étais partie immédiatement à l’étranger où je m’imaginais l’herbe plus verte qu’en France ! Après quelques années, et après une rupture sentimentale brutale, je passais de Hong-Kong à un petit village français de 400 habitants. La vie est faite de contrastes.

A Paris, le jour du décès de ma grand-mère maternelle, je recois comme un flash de conscience, un message d’en haut ou je ne saurai jamais comment réellement l’exprimer…Mon grand oncle dit que j’ai entendu Dieu ! C’est assez égotique mais généreux de sa part.

Un coup de marteau façon Nicky Larson, un éveil à la vie, je quitte le matin même mon emploi. Je veux du sens et de la joie.

Encore en période d’essai, je démissionne de mon travail payé un bon pactole annuel (je n’ai fait d’un mois et demi!) et une carrière toute tracée avec me dira ma N+2 une position de management d’ici un an. 

Lâcher l’illusion confortable du matériel pour me reconnecter à mes tripes, à ma joie et à ce qui a du sens pour moi a été étonnement simple, spontannée. 

Par contre, la phase précèdent cette action à quant a elle a été rude : des jours de pleurs, de boule aux ventres, d’aérophagies, de stress, de morosité, de questionnements du pourquoi tant de mal-être en moi-même…

Je deviens libre de mon emploi en incohérence avec « mes tripes » (maintenant je dirai plutôt mon âme ou mon soi, ou mon être entier ou mon coeur). Vous imaginez peut être que cela anonce une phase de grande joie. Et bien non, absolument pas !

 Après cela, s’est suivi une suite d’embuches et de freins en tout genre : l’incompréhension de mes proches, la peur du manque financier, la peur de l’inconnu, la solitude, la perte de mes connaissances amicales issues du monde du business, des questions non résolues : que faire ensuite, comment payer le loyer, comment m’organiser pour trouver en moi ce sens et cette joie dans un travail. 

Un matin j’ai trouvé et j’ai décidé de réunir mes passions pour le yoga et pour l’aérien. Souhaitant faire les choses correctement j’ai entamée plusieurs formations professionnalisantes et dès lors j’enrichis mon savoir-être et savoir-faire avec en général une formation par an. 

Je faisais du yoga depuis mes études en Australie en 2007 et du cirque depuis mes 5 ans. L’aérien a toujours été un refuge et une évasion. J’ai passé des années suspendues à un trapèze ou assise en haut des arbres dans le jardin familiale.

Tous les jours qui ont suivi, j’ai mis mon réveil à 8heures et j’ai travaillé jusqu’à ce qu’un jour une idée me traverse.

Alors j’en ai parlé à tout le monde, en soirée, à chaque rencontre, à chaque moment. Je disais : « je vais mettre des gens dans un hamac suspendu et ils pratiquerons une méthode qui leur fera du bien, en suspension, en cocon ». La totalité des gens à qui j’ai exposé mon envie m’ont regardé avec des yeux énormes et riaient de moi et de mes idées qu’ils appelées « tordues ». Pour beaucoup, j’étais perdue ou folle. 

C’était il y a déjà 12 ans ! Le yoga aérien n’existait pas. Nous étions 4 dans le monde a travaillé autour d’un outil proche du hamac pour en faire un concept ou pour moi une méthode thérapeutique. 

Voilà comment j’ai commencé fly yoga. 

Pourquoi je vous raconte cela ? 

Je vous livre des moments intimes, de vie quotidienne et de transformation pour vous dire une seule et unique chose : 

si vous avez dans vos tripes un rêve, une vision, un désir, vous seul en avez le pouvoir de le réaliser. 

N’attendez pas la validation par l’extérieur. 

Le courage, la volonté, la tenacité et l’amour de ce que vous construisez vous permettent de passer du rêve à la concrétisation dans la matière et sur cette terre et dans cette vie.

 Si vous avez un besoin de sens, de joie et de connexion à votre être entier alors n’attendez pas d’être sauvé par l’extérieur. 

Il ne faudra principalement compter que sur vous-même et vous en serez capable. Ne donnez ce pouvoir à personne d’autre qu’à vous. C’est aussi cela se donner le droit d’être soi.

Il faut parfois accepter de détruire pour ensuite construire. Il faut parfois accepter de perdre pour ensuite gagner. Arrondir les angles ou façonner son histoire en se racontant des histoires ou en se victimisant ou en rétudiant son passé n’a pas parfois suffisamment de sens et d’effet pour installer un nouveau paradigme. 

Faites un pas après l’autre. Acceptez de tomber (ce qui peut être violent et faire mal) et de recommencer, accepter d’être félicité mais ne vous y identifiez pas, accepter d’être critiqué et voyez le comme de l’interêt et comme un tremplin vers un angle mort de votre personnalité. La concurrence et la critique montrent souvent nos zones d’ombres ou ce qui nécessitent une prise de position claire face à une faille narcissique laissant entrer l’autre en soi-même.

Parce qu’il n’y a qu’en faisant que l’on apprend,

parce qu’il n’y a qu’en prenant des risques que l’on se dépasse,

parce qu’il n’a qu’en faisant des fausses notes, que l’on percoit ce qui sonne juste pour soi,

parce que tu es ton propre sauveur,

parce que ton seul mâitre est à l’intérieur de toi. 

parce que ton rêve demande à être réalisé, 

parce que tous les rêves ne demandent pas à être réalisés (ceci n’est pas une injonction paradoxale mais une nuance pour te permettre de distinguer parmi tes rêves celui qui aujourd’hui fait vibrer ton âme et ton coeur et pourrait être porteur de sens pour toi et donc pour les autres),

parce que tu es toi seul capable de distinguer ce qui est de l’ordre du fantasme (rêve non réalisable) et de ce qui te met en mouvement et te nourris.

Je vous le dis, le travail de création est identique à un accouchement. Tu te fais aidée mais à un moment, il n’y a que toi qui pousse !

Pour toutes les femmes ayant accouchées, reconnectez vous à cette force créatrice, cette puissance venant du plus profond de soi-même, pour celle n’ayant pas connu cette expérience, il est possible de retrouver en soi un moment où vous n’en pouviez plus et que vous rassemblez vos forces pour connaitre une grande libération ensuite.

Voici pour mon prêche de soeur Florie ! 😉

Je vous retrouve avec joie en formation professionnelle, en cours en ligne ou sur place.

Prenez soin de vous.